L’origine du makhila – makila, makilla ou maquila, plusieurs orthographes existent – reste un mystère. Peu d’écrits ont été consacrés à cet objet d’usage courant, à une époque où tous les Basques possédaient leur makhila. Utilisé comme compagnon de marche par les Basques, le makhila – qui signifie ” le bâton ” en basque – faisait partie du quotidien des habitants du Pays Basque et plus particulièrement dans la province du Labourd. À une époque où les moyens de transport étaient peu développés et les chemins pas toujours sûrs, il était à la fois une aide à la marche et une arme permettant d’intimider l’ennemi ou de le combattre au besoin. Ce n’est qu’au XIXe siècle que les premières références au makhila apparaissent dans la littérature alors que l’objet est déjà bien installé dans la vie quotidienne basque. Cela fait plus de 7 générations que l'atelier Ainciart Bergara fabrique des makhilas, bâtons traditionnels basque, dans le village de Larressore. L’histoire a commencé dans les années 1780 avec la famille Ainciart. En 1926, Marie-Jeanne Ainciart, qui avait repris l’entreprise familiale, se marie à Jean Bergara. Les générations suivantes s’inscrivent dans l’héritage et l’excellence des Ainciart en conservant les deux noms dans la signature de chaque makhila. Source makhila.com