Julien Spianti explore la mémoire, le corps et la disparition, souvent à travers des scènes fragmentées, comme des souvenirs en train de s’effacer. Ses compositions mêlent réalisme et dissolution, avec des zones nettes qui côtoient des parties presque abstraites, brouillées, effacées ou noyées dans la matière. Les figures humaines, souvent isolées ou repliées sur elles-mêmes, paraissent prisonnières d’espaces clos, indéfinissables, comme suspendues entre le monde physique et un espace mental.