Mobilier du Royalty à Biarritz composé d'une paire de fauteuils en chêne à assise en cuir clouté et d'une table de bistrot carrée, en chêne sculpté chantourné, à plateau à carreaux de faïence turquoise et un carreau aux armes d'une des sept provinces basques : Le Labourd (Lapurdi) Le lion représentant les anciens vicomtes du Labourd et la fleur de lys symbolisant l'annexion à la France, en 1450 par le roi de France Charles VII.
Originaire d'une famille de potiers établis à Cagnotte dans les Landes, puis à Biarritz dans le quartier de la Négresse à partir de 1893, Edouard Cazaux (1886-1974) suit une double formation de sculpteur céramiste à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris et à l'Ecole de Sèvres. Il installe son atelier à la Varenne-Saint-Hilaire (Val de Marne) où il travaille les grès et les faïences. Pendant l'entre-deux guerre, il s'illustre dans la réalisation de fontaines, vasques, sculptures, carreaux de faïence qui décorent de somptueuses villas et jardins. Les pièces émaillées aux reflets métalliques d'or et de platine conjuguées avec une palette de bleu et vert céladon, ainsi que certains motifs abstraits comme le décor de tortillons sont devenus la signature de l'atelier.
Les frères Gomez, Louis (1876-1940) et Benjamin (1885-1959) nés à Bayonne, ont été actifs sur toute la côte basque, mais c’est surtout le Nouveau Bayonne qu’ils ont marqué de façon décisive, ainsi que la station balnéaire d’Hossegor dont ils ont été, en association avec Henri Godbarge, les premiers architectes. Le début de carrière de Louis, diplômé en 1905 de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris où il a été l’élève de Paulin et Debrié, s’est surtout déroulé à Biarritz. La villa Miramar y reste un exemple de sa maîtrise du dessin et de la composition.
L’association avec Benjamin est l’occasion d’un
nouveau départ : ils deviennent rapidement l’une des équipes d’architectes les
plus actives de la région durant l’Entre-deux-guerres. Benjamin, à la fois décorateur, créateur de mobilier, peintre,
aquarelliste, écrivain, conseiller municipal, puis adjoint au maire de Bayonne, a des liens étroits avec les artistes et artisans locaux créateurs du
mouvement néo-basque. Il présente en 1925 à l’Exposition internationale des
Arts décoratifs et industriels de Paris un « Hall de Syndicats d’initiatives en
Pays basque » et « un Studio basque » dont le mobilier moderne et régionaliste
lui vaut une distinction.
Dès lors, la production des deux frères évolue vers le régionalisme, qu’ils rehaussent par des créations originales conçues comme des ensembles : architecture, mobilier et décor révèlent leur complémentarité. Dans leur contribution à la définition d’un art régional moderne, ils ne se tiennent pourtant pas à l’écart du goût de l’époque pour l’Art déco, si bien que la critique a pu qualifier leur style d’ « Art déco mâtiné de motifs régionaux ». Quoi qu’il en soit, la qualité de leur apport, dénué de tout dogmatisme, est toujours remarquable, quelle que soit la nature ou la taille du programme. Après le décès de son frère et la Seconde Guerre Mondiale, Benjamin continue à construire quelques villas sur la Côte basque et à Hossegor.
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